A coté de Meydan, le pays des meyers,
En dessous d'Infernopel, le pays des démons,
Au Sud-ouest d'Hyria, le pays des elfes,

Se trouve un desert (un deSert et pas un dessert banane!)...
Un desert...desert...Si chaud, si sec, si dangereux que les scientifiques de tout les pays l'ont certifiés inhabitable...

Ce n'est qu'en l'an 4836 imagien que le monde a pu voir son erreur...
Il y avait là tout un peuple, de taille humanoide, le corps entier recouvert d'une cape.
Armés jusqu'au dents. Et très en colère.
Ce fut le début de la Guerre. Le début de l'invasion.

Revenons au temps de paix, à Meydan, dans la capitale : Tatya.(1)
Ville de savoir et de lumière, c'est plus un énorme établissement scolaire qu'une ville. Les maisons sont des dortoirs, les restaurants des cantines et les batiments des écoles.
Un gigantesque campus, plus grand que Paris ou Moscou. Plus grand que Mexico!
De la maternelle au Master+10(enfin l'équivalent) en passant par des option en tout genre comme la métaphysique, patatologie, sciences humaines supérieurs, science du Xyres, art de la plomberie, art de taper sur les méchants, forge, dressage de chats pétant des arcs-en-ciel, etc..
Dans cette titanesque zone d'étude, vivotait une petite classe de 8èmes années (4ème), dans un des plus petit collège (enfin l'équivalent) en presque périphérie, une petite classe de campagne mélancolique.
Et, dans cette misérable classe, au murs bleu-gris brumeux, au sols pavé de gris triste, étudiait 20 à 21 élèves. Parmi eux, 4 enfants se détachait du groupe. Ils parlaient entre eux comme chantent les pies, riaient doucement et jetaient de temps en temps des coups d'oeils au tableau. L'une des quatres, notait méticuleusement  ce qu'il y était écrit, dégageant de temps à autres des mêches rebelles brunes coupant sa vue.
Son voisin, tout le temps dans un sorte de transe, se reveillait de temps à autres pour contredire la professeur depressive et lorsqu'il avait raison, ses yeux noirs brillaient.
Le troisième riait au remarques de son camarade, avec un rire de corbeau assez dérangeant mais contagieux.
La dernière, l'air assez normale si on excluait ses deux oreilles fines et horizontales qui se secouaient de temps à autres, regardait par la fenêtre dont on pouvait voir la cour remplit d'arbre aux feuilles vertes-jaunes annonçant un été chaud.
Ils quittèrent la salle en courant lorsque la sonnerie retentit.
"Mraaaaaaaaaah! Enfin terminé! Soupira Rire-de-corbeau
-Je commençait à avoir mal à la main moi! renchérit la brune
-Enfin les vacances..." annonça l'elfe.

Le haut-parleur grisailla portant la voix du dirlo du collège : "les élèves Anlalibradr, Niaomar, Meganeomen et Ianmitan(2) sont priés de venir à mon bureau."
Les 4 enfants se regardèrent, ingénus, puis s’écrièrent que ce n'était vraiment pas juste.
-POURQUOI doit on avoir des problèmes le dernier jour d'école?! s'écriat Rire-de-corbeau.
-Du calme Niao, il veut surement nous parler de l'affaire des shymish (rats/souris)... répondit calmement l'elfe tout en agitant ses oreilles par insatisfaction.
-J’espère pas! J'ai déjà trop mal à la main pour écrire des colles!
Le transis sortit de son rêve et dit posement: "c'est pour autre chose"
-Tu crois, Ian? fit l'écrivaine.
-Allons Megane! à chaque fois qu'il dit ça, il a raison!

Ils partirent vers le bureau et entrèrent chaotiquement dedans.
Le dirlo, un homme à la tête chauve et lustré, surnommé affectivement
Oeuf-sur-le parquet par les élèves les attendait.
Petit mais l'air autoritaire, il les regarda entrer, assis sur sa chaise de PDG.
-Vous vouliez nous voir Mr.
-Si c'est pour les shymish, j'ai été très insouciant, je m'en excuse. s'apeura Niao.
- Quelles shymish? Non, je vous ai appeler car une personne très importante voulait vous voir.
Entra par la porte à coté, un homme dans la trentaine, à la barbe jeune et sage. Une aura de dirigeant émanait de lui.
-MONSIEUR LE PRÉSIDENT??!!!!!!
l'homme plissa ses yeux sombres et répondit simplement :
-Bonjour.
-Monsieur le président! s'extasia Megane l'écrivaine.Je! Ah!!! Je ne sais pas quoi dire!
-Monsieur le président. calma Ian le transi en avançant la main.
-Je ne pense pas que vous savez pourquoi je suis là.
-Effectivement. affirma Anlali l'elfe aux yeux verts.

-C'est simple. Je veux que vous m'aidiez à faire la guerre.

(1) se prononce ti taïlla
(2)Sur imagianne les noms sont tres long mais les proches raccoursissent souvent les noms, signe d'affection. Nos héros seront donc nommés Niao, Megane, Ian et Anlali