je ne sais plus ce que je fais en ce moment. J'attends surement que le temps passe, désesperement. Je ne connais plus mes idéaux, je ne rêve plus, je ne veux rien.
J'ai dans mes souvenirs tellement de magie mais plus le temps passe, plus le filtre rose mouille et se déchire. Le ciel est bien gris à Paris, ce n'est pas bon pour mes yeux, mon critérium n'a plus de gomme mais j'avais pas d'inspiration de toute façon.

La M sur l'image se bat avec une lame brisé dans l'énergie du désespoir, un dernier coup dans un souffle pour "l'avoir fait" servie à quelque chose. La vraie a déjà baissé les bras. Elle s'est rendue compte que sa lame est brisée et qu'alors son existence n'avait plus de sens.  Dans un monde qui est le notre, et non celui que je décris dans mon blog, une utopie que nous blogueurs, protégeons à coups de claviers et de commentaires, le durs monde gris des humains réelle. Dans l'Irl comme dirait mon père, geek. Chacun doit se battre pour arriver en haut, mais en haut, que fait on? N'est ce pas juste de chuter?

C'est drôle, petite je croyais que quand mon père disait irl il parlait des jeux. Grande maintenant je comprends: les gens comme moi et lui, les gens biens devant un ordi préférons ce monde pixelisé à la vie réelle qui nous semble dangereuse et vide de sens comme le combat dans cette image. Un mot pour le décrire irl, rejeter de la réalité
"i ré èl" comme si nous voulions nous éloigner de ce destin matériel, irréel, notre amour complémentaire du faux, irréel parce que le monde ne nous plait, ne me plait pas.
Réel irréel, cruel destin, monde qu'est celui du vrai.

Irréel la force de ma pensée, irréel mon dessin, grossièrement pixelisé à coup de tablette. Et je tape encore. Nous avons une utopie, n'est ce pas? UTOPIE, quel grand mot, presque grossier. Blessant et tranchant, Rêve de tous, mais aussi cauchemar, nous rêvons d'Utopie, on rêveras encore mais. Quand elle sera atteinte, que ferons nous?

nous tomberons.

Tomber, j'ai lu Utopia, le livre d'un anglais dont je ne me rappelle plus le nom. Il y est décrit un monde parfait, de paix où tout le monde mange à sa faim où tout le monde est heureux, amoureux, livre politique du XVIIème siècle je crois.
Monde parfait, monde perdu, car parfait n'est pas humain. Si tout le monde a tout ce qu'il veut. Que rêver? Dormir est impossible, vivre interdit, car la vie sans rêve ne doit pas être appeler vie.

Les désirs humains les font vivre mais Utopia les supprime tous, repentant ses habitants avant même qu'ils aient désirés. Utopiste, habitant du parfait, est mort, ses organes vivent et bougent mais son âme et son esprit ne vivent plus. Ce sont des zombies.

J'en arrive à ma conclusion, les gens comme nous sont des zombies, zombifées par le manque de désir et de volonté de rêves. Les bras baissés nous laissons le désespoir nous envahir lentement et, comme nous ne voulons plus rien, continuons à marcher.

Stagner n'est pas marcher, les zombies sont lents car ils stagnent, ils ne veulent plus avancer, ils n'en plus la force ni la volonté, se précipitant mollement vers leurs congénères encore vivants, espérant que les rêves, la vie, l'âme de se congénères leurs sera partagée.

La peur. Dans ses yeux se lit. Le talent me manquant comme tous les autres zombies, vous ne la verrez peut-être pas. Elle est dure à comprendre la peur, elle paralyse tous les muscles de votre corps, vous devenez en quelque sorte l'inverse d'un zombie, vous ne marchez plus mais voulez vivre, rêvez encore. La peur vous sépare de ce peuple mal-aimé,

Le danger, en tombant de haut de votre tour, de la tour utopique que les zombie ont aussi construit autrefois, je ne devrai dire "votre" car ceux qui lisent ne sont peut-être pas "votre", mais qu'est "votre" en même temps? que cherche-je à à viser avec "votre"?

42 une tour de Babel, sur le point de se faire détruire pas Dieu tout puissant.